Jusqu’au 31 décembre 2025, les détenteurs de passeports autrichiens, belges, hongrois, irlandais, luxembourgeois et suisses seront exemptés de visa pour se rendre en Chine pour une durée maximale de 15 jours, ce qui facilite les visites préparatoires.
Les derniers pays inscrits sur la liste d’exemption de visa de la Chine rejoignent d’autres pays bénéficiant déjà d’un accès temporaire sans visa depuis décembre 2023. Il s’agit de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, des Pays-Bas et de l’Espagne.
Pour les employeurs, il est désormais beaucoup plus facile d’envoyer des candidats enclins à l’expatriation en Chine pour qu’ils y fassent des visites de repérage. La relocation internationale offre des opportunités, mais peut aussi s’accompagner de défis. Autoriser les travailleurs potentiels à découvrir le pays de destination avant d’y déménager permet de gagner du temps et d’économiser des ressources, tant pour les employeurs que pour les employés.
L’objectif du voyage « découverte »
« Ce type de séjour consiste à explorer la ville [où l’on va s’installer] comme si l’on y habitait, et non en touriste », explique Thomas Coupat, directeur national d’AGS Chine.
Beaucoup d’expatriés s’installant en Chine pour y travailler viennent d’Europe et des États-Unis, dont les cultures diffèrent de celle de nombreux pays asiatiques. « Les gens ont des idées préconçues sur des pays comme la Chine ou l’Inde. Si quelqu’un me proposait un emploi en Afrique du Nord, par exemple, je ne saurais pas vraiment ce que cela impliquerait ».
Le voyage de reconnaissance, qui a pour but, l’acclimatation, peut aider les candidats à l’expatriation à évaluer s’ils se voient vivre dans le nouveau pays. Mais il est aussi crucial pour leurs familles. Thomas Coupat explique que, lorsque les missions de relocation échouent, c’est souvent parce que la famille de l’employé n’a pas réussi à s’adapter au nouvel environnement : « le véritable objectif du voyage de découverte est de rassurer le conjoint et la famille [sur leur nouveau domicile] ».
Au cours de ce voyage, l’employé et sa famille peuvent visiter les écoles, épiceries, gymnases, logements et découvrir les aspects de la vie quotidienne dans leur pays d’accueil potentiel. Si une personne est passionnée de golf ou de tennis, ou si elle a des besoins médicaux particuliers, l’employé a pour priorité de voir si ses besoins peuvent être satisfaits en Chine. « C’est comme un avant-goût de ce que serait la vie dans ce pays », explique Thomas.
Pourquoi les séjours « découvertes et repérages » sont -ils rentables pour les employeurs ?
En Relocation, le service « voyage de découvertes et repérages » est moins courant qu’il y a dix ans. Dans un climat économique difficile, les employeurs considèrent qu’il s’agit d’une dépense inutile, car sans garantie que l’employé acceptera le poste. Mais Thomas affirme que la démarche se justifie à terme : « C’est infiniment moins cher que les quelque 3 millions de dollars US que vous dépenseriez pour un contrat de trois ans, si l’employé finit par partir plus tôt car il ne parvient pas à s’acclimater à la région ».
Ces voyages de repérages peuvent avoir un impact significatif sur les choix des candidats à l’expatriation. Thomas Coupat déclare avoir vu des personnes refuser des emplois après le voyage d’orientation, mais il a aussi rencontré des personnes ayant accepté l’emploi après leur voyage, alors qu’elles hésitaient initialement. « Pour s’assurer d’avoir la bonne personne, je pense que c’est un investissement qui en vaut la peine », explique Thomas.
Plus d’informations sur l’essai de la politique d’exemption de visa
Dans le cadre de la politique d’exemption de visa, les voyageurs peuvent se rendre en Chine pour affaires, tourisme, visite de parents et d’amis, et/ou en transit. Cette politique vise à augmenter le tourisme et simplifier les déplacements dans le pays, tout en facilitant les affaires, le travail et le commerce pour les ressortissants étrangers.
Thomas indique que l’une des raisons de la baisse de popularité des voyages d’observation provient de la difficulté d’obtenir un visa pour un voyage aussi court, puisqu’il ne dure souvent que trois à cinq jours.
Pour les professionnels de la mobilité mondiale et des ressources humaines, l’exemption de visa simplifie ces voyages. Organiser un voyage d’orientation pour ses employés potentiels est également une occasion idéale pour l’employeur de s’assurer qu’il dispose du bon candidat.
Avez-vous des employés qui ont besoin d’aide pour s’installer en Chine ? Discutons ensemble de leurs besoins en matière d’immigration et de déménagement !